Notre troisième enquête, menée en 2018, a concerné pour la première fois uniquement les membres de la FELIN : qui sont-ils ? quels sont leur fonctionnement, leur réalité économique ? Comment envisagent-ils l’avenir du marché ? Autant de ressources qui nous permettent aujourd’hui de mieux les comprendre et donc, de mieux les défendre.
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Quatre éléments forts à retenir :
❶ Nos labels affichent toujours une part importante de physique (62%) quand le SNEP annonce un chiffre d’affaires généré à 57% par le numérique en 2019.
➥ Cette économie reste primordiale pour nos membres et nous la défendons. Nous veillons cependant en parallèle à optimiser les revenus grandissant du streaming pour les indés, en questionnant notamment le modèle user centric, plus connecté à l’acte de consommation.
❷ Moins de 2 labels sur 10 sont créés par des femmes et elles représentent 33% des employés et 19% des artistes principaux. Elles sont donc toujours sous-représentées dans notre secteur.
➥ C’est pourquoi en 2019 nous encourageons les femmes à entreprendre avec MEWEM, notre programme de mentorat.
❸ 44% des labels interrogés sont initiés par des artistes, mais accueillent aujourd’hui d’autres signatures et sont gérés par d’autres personnes. Une réaction à la difficulté de trouver un label pour un artiste et une volonté grandissante d’indépendance.
➥ Cette réalité est prise en compte dans nos actions politiques qui visent à démontrer la résilience, l’innovation et la professionnalisation du secteur.
❹ Le moral des labels s’améliore peu à peu… bien que, pour 70% des dirigeant.e.s, la rémunération n’excède pas le SMIC.
➥ Les chantiers d’amélioration sont nombreux et nous travaillons activement sur plusieurs d’entre eux : rejoignez nous, car l’union fait la force !