CO & POLITIQUES NUMÉRIQUES
Le flou pour l’industrie du disque selon Les Échos qui revient surtout sur le bras de fer entamé par les radios françaises contre la modification des quotas de diffusions de productions francophones : «Alors que les professionnels redoutent des annonces pendant la Fête de la musique, cette rencontre leur a permis de lui dire de vive voix tout le mal qu’ils pensaient du projet envisagé par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. » En conclusion des pistes pour la refonte de la Carte musique, à laquelle « un budget communication conséquent devrait être alloué : on parle d’environ un million d’euros. Certains réclament aussi l’élargissement de la cible et que les offres ne soient plus seulement réservées aux 12-25 ans. »
All is digital ! Scande nonfiction.fr. Que vous soyez d’accord ou pas, leur “article portail” se présente comme un bon récapitulatif des débats et propositions de ces dernières années sur le monde numérique. Parmi les sujets retour sur l’e-G8 « Internet des nantis », les propositions du PS, du think tank Renaissance numérique œuvrant pour un Internet pour tous ou encore des pistes d’adaptation juridique pour assurer la présence culturelle française sur Internet.
FILIÈRE MUSICALE
La défaite de la musique à la radio pour ToutPourLamusique.org. Face à la fronde des radios, quelques chiffres bons à rappeler : « En 2010, 90 % des diffusions de nouveautés francophones ont été concentrées sur 15 titres. En d’autres termes, moins de 2% des nouveautés francophones ont donc fait l’objet d’une diffusion significative sur les radios musicales ! / malgré la crise, en 2010, les producteurs ont envoyé aux radios 2 180 nouveautés, dont 713 productions francophones. La progression de l’envoi de titres aux radios par rapport à 2009 est de 34 % pour le répertoire francophone. »
La limitation du streaming gratuit va booster le piratage prévoit un billet publié par LePost : « Écouter un CD en ligne n’empêche pas bien au contraire son achat, et comme on ne peut plus le faire légalement et gratuitement, faisons-le illégalement » On ne saurait que trop lui conseiller de retrouver le chemin de son disquaire, l’écoute y est légale et gratuite !