FILIÈRE MUSICALE
La FNAC se live. La chaîne de magasins a acquis 34 % des parts de la nouvelle salle marseillaise le Silo de 16 000 m2 pour 1 700 places assises. MusiqueInfo rapporte les explications de l’enseigne : «Ça n’est pas une première pour la Fnac qui possède déjà 10 % dans la société d’exploitation du Zénith de Paris, mais l’investissement au sein du Silo est plus important, avec sur place une véritable installation de la marque. »
Le nom de domaine .music, nouvelle bataille juridique ? Le site DonneTonAvis.fr évoque le « forcing » de l’industrie musicale pour contester les règles définies par l’ICANN, organisme en charge de l’attribution des noms de domaine. La RecordingIndustry Association of America (RIAA) craint que des « pirates » s’approprient le .music.
ÉCO NUMÉRIQUE
Beezik contre la licence globale. La plate-forme musicale qui permet de télécharger des morceaux après visionnage de publicité a déclaré à Numerama que « La tentation de la mise en œuvre d’une licence globale apparaît non seulement dangereuse, mais aussi extrêmement aléatoire.(…/…) Elle aurait également comme conséquence indirecte de fragiliser encore plus la création nationale au profit des grosses productions internationales ». Plus sûrement la viabilité de Beezik serait mise en cause par l’apparition de plates-formes vierges de pub.
AYANTS DROIT – LICENCE GLOBALE – HADOPI
L’ère post-Hadopi du PS. Patrick Bloche, le député chargé des questions culturelles de la candidate Aubry, précise sur PCINpact pourquoi la loi Hadopi doit être supprimée : « on ne modifie pas par la loi ce que sont les usages des internautes. On veut sécuriser par le droit ces échanges ». Quant à la contribution des internautes à 1 € « elle ne vise pas à légaliser le téléchargement, ce qui trahirait les conventions internationales, mais il s’agit de supprimer des dispositions pénales et de notre point de vue, inutilement répressives » Le mag analyse que « « toute contrefaçon est un délit » sauf celles qui seraient effectuées à titre gratuit, selon Bloche. Des faits qui resteraient cependant visés par des actions civiles, du moins si le Conseil constitutionnel valide ce régime à deux vitesses. »
L’UMP en campagne geek numérique. Owni.fr rapporte la rencontre avec Laure de La Raudière, secrétaire nationale du parti au pouvoir en charge des médias et du numérique à La Cantine, « haut-lieu de rencontre des techno-branchés parisiens ». Un soutien « surprise » : Gilles Babinet, président du Conseil national du numérique qui a précisé que « le Conseil se tenait à la disposition de « tous les partis qui le souhaitent” pour une aide à la réalisation de leur programme numérique ». Pour Owni « Gilles Babinet confirme que le CNNum sera aussi de la partie présidentielle ». Enfin la « geek » umpiste s’avère s’interroge sur les questions de propriété intellectuelle, Hadopi, etc., mais a renvoyé l’assistance à la Convention Culture de l’UMP du 27 septembre.
Le crowdfunding appliqué aux œuvres culturelles. Le financement participatif de la création par l’exemple sur S.I.Lex le blog de Lionel Maurel, conservateur des bibliothèques en poste à la Bibliothèque nationale de France. Où l’on révise que les licences libres ne sont pas forcément synonymes de gratuité, mais encadrent des utilisations précises.