AYANTS DROIT – HADOPI
Pour une Hadopi démocratique qui évite le populisme numérique, Serge Champeau, professeur de chaire supérieure en philosophie et Paul Mathias responsable du labs hadopi “internet et société” dissertent sur Lemonde.fr. Ayants droit, chronologie des médias, le blog de Ludovic Pénet en charge du numérique au Laboratoire des Idées du PS imagine lui aussi un après Hadopi sur son blog publié par LeNouvelObs.com et prône la piste de la gestion collective obligatoire des droits sur Internet. Le but ? “Sortir de la stagnation, organiser le marché et arrêter la guerre au partage”.
Des sociétés de répartition des droits d’auteurs belges se penchent sur les licences globales, à lire sur Numerama.
FILIÈRE MUSICALE
Les labels aquitains à l’affiche de Tsugi. Objectif : défendre le rôle partagé par les magazines spécialisés et les labels de prescripteur et défricheur musical. morceaux choisis de leurs réponses à la question : Pourquoi un label de disques en 2011 ? Julien Minet/BOXON « Découverte et décloisonnement des genres sont mes mots d’ordre. » Sean Bouchard/TALITRES : « Pour lutter contre une certaine forme de standardisation de l’offre culturelle et à travers celle-ci d’un standardisation de la société. » PLATINUM : « Notre direction artistique se construit avec nos tripes. »« Avec un soutien constant de la presse spécialisé, un public attentif, rien ne nous empêche de continuer. » Philippe Couderc/VICIOUS CIRCLE : « Je reste persuadé que la musique aide à vivre et il m’est impossible de me dire que ces musiques ne peuvent plus exister. Alors tant que je le pourrai, je me battrai pour ces musique. » Toujours en ligne sur le site de La Félin, un entretien avec Patrice Bardot le rédac chef de Tsugi.
Le Mama Event approche. Les rencontres professionnelles de la filière musicale se dérouleront les 21 et 22 octobre à Paris. MusiqueInfo fait un comparatif avec les autres rassemblements avec son directeur, Fernando Ladeiro Marques : « Le Midem est, à la base, un événement dédié aux éditeurs et aux maisons de disques, tandis que les Bis sont axées autour du spectacle vivant, au sens large. Le MaMA est un événement consacré à la filière toute entière, du disque à la scène, même si son aspect « live » est plus affirmé. » Plus de contenu pour cette troisième édition, 25 débats au lieu de 25. Licence globale, 62 concerts contre 5. Le Mama pratique, c’est sur GL Connection.
Facebook, le piège pour l’industrie musicale ? Le blog d’une journaliste éco sur blog.Lefigaro.fr rapporte le constat d’un entrepreneur nommé Michael Robertson :« L’utilisateur appartient à Facebook, pas au site musical. Facebook possède les données. Ainsi Facebook contrôle l’entière expérience et peut demander des changements à tout moment. »
Le Prix Constantin, la Victoire des Indés ? C’est sur LaCroix.fr de Stéphane Bourdoiseau, à la tête de Wagram et de l’UPFI « les labels indépendants, qui produisent plus de la moitié des albums chaque année, se trouvent logiquement mieux représentés que les majors qui dominent le marché mais prennent moins de risques ». Le Prix Constantin 2011 a été décerné à Selah Sue (Because Music), les lauriers ne sont pas pour autant décernés aux plus petits des indés…
Le modèle de la gratuité en question. Jerry Wind, professeur de marketing à Wharton School explicite sur paristechreview.com les nouveaux modèles d’affaire et les faux semblants du gratuit. Rappelant que quelqu’un « quelque part » paye le gratuit il analyse que « Contrairement à ce que l’on croit, la musique a aujourd’hui plus de valeur marchande qu’elle n’en a jamais eue. Mais cette valeur ne va plus aux majors et aux autres distributeurs. Elle est captée par ceux qui fabriquent les appareils avec lesquels on écoute la musique, par les opérateurs de téléphonie mobile qui vous permettent de télécharger des morceaux, par les organisateurs de concerts. »
L’IFCIC augmente son aide aux industrie culturelles rapporte MusiqueInfo, conformément aux préconisations de la mission « Création et Internet » pilotée par Patrick Zelnik. L’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) bénéficie ainsi d’une enveloppe supplémentaire de 10 M€.
ÉCO NUMÉRIQUE
Google, bientôt une boutique de musique en ligne ? Pour concurrencer Apple et son iTune, Google négocierait avec les labels les conditions d’ouverture d’un service de téléchargement et de streaming. ZDnet.fr annonce des accords pour la fin du mois.
L’ebook à la française. Le grand emprunt va financer une initiative commune de Orange, SFR, une trentaine de libraires indépendants et quelques éditeurs. D’autres pourraient rejoindre l’attelage de cette future plate-forme similaire aux services musicaux Deezer ou Spotify qui comme l’analyse l’Express, « pose de nombreuses questions sur la circulation des œuvres et la possibilité laissée à l’utilisateur de prêter un ouvrage électronique à un proche. Orange explique s’être penché sur la question et souhaite développer une solution technique ». La surprotection des ouvrages numériques va-t-elle rebuter les lecteurs comme jadis les DRM découragèrent les amateurs de musique. Pour l’éditeur journaliste Jean-François Gayrard c’est le prix du livre numérique qui pose problème, « on continue à sacraliser le livre, à la présenter comme un produit de luxe ».
Des avis très divergents au salon du livre de Francfort sur les risques de piratage. Selon Gottfried Honnefelder, directeur de la Fédération allemande du commerce du livre cité par rtl.be « 60% des livres téléchargés en Allemagne le sont illégalement ». En revanche selon Thomas Mosch, de la fédération des entreprises technologiques allemandes, « Les lecteurs de livres électroniques sont surtout des gens éduqués, d’âge moyen, avec des revenus plutôt élevés. Pas vraiment le profil du pirate ».
Google+ en échec ? Après le message interne d’un ingénieur Google dévoilé par erreur, les commentaires vont bon train sur la bonne santé du réseau social du géant du net, repris par Zdnet.fr. Un minimum de temps semble néanmoins requis avant d’asseoir un jugement fiable.
MÉDIAS
Premières Rencontres Radio 2.0. MusiqueInfo relate le programme de la manifestation qui réunira mercredi 19 octobre à Issy-les-Moulineaux les professionnels de la radio et d’internet pour qu’il se concertent sur le futur de la radio en ligne.