Le 28 février seront connus les chiffres 2016 du marché de la musique en France. L'on sait déjà qu'il est - enfin - redevenu positif et que le streaming (qui favorise largement le back-catalogue comme l'affirme Pascal Nègre lui-même) a continué sa progression. Toujours spectaculaire ?
De son côté, le disque physique reste encore et toujours majoritaire (car on imagine que si le numérique l'avait devancé, on en aurait entendu parler). À la question "Croyez-vous à la disparition du support physique ? (Samedi dernier dans Libération -journal qui a longtemps porté en une le célèbre "Le CD est décédé"), Vincent Frèrebeau, patron heureux du label Tôt ou Tard et président de l'Upfi, répond, lapidaire : "Je n'ai aucune certitude, surtout quand on voit ce qui se passe avec le vinyle". La Felin ne dit pas autre chose depuis sa création en 2009.
Pour les esthétiques diverses et renouvelées que défendent sans relâche nos labels, le disque physique reste un des piliers de nos économies fragiles… et il faut continuer à l’expliquer et à le dire ! Aussi, la Felin se bat pour qu'il soit pris en compte dans les commentaires, analyses, politiques et réflexions qui concernent cette filière. Les distributeurs et les disquaires, les chaines également restent absolument indispensables à la survie de nos labels et toute atteinte à l'équilibre nécessaire actuel doit être combattu. Sous peine que les efforts tant des pouvoirs publics que des partenaires sociaux ou des sociétés civiles ne servent à rien.
Philippe Couderc (Président de la FELIN)
Les fédérations membres de la FELIN : Le RIM (Nouvelle-Aquitaine), GRAND BUREAU (Auvergne, Rhone Alpes), Le PAM (Paca), CD1D (France), FEDELAB (Alsace), APEM LR & FLIM (Occitanie), FEPPAL (Pays de Loire), LA MINE (Hauts-de-France), LA FLIPPE (Est), PIAF (Ile de France)
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