Indépendance, proximité et dynamisme : voilà l’ADN de Baco Distribution. Depuis près de dix ans, le distributeur indépendant trace sa route dans le monde de la musique en défendant une vision à taille humaine et résolument tournée vers l’avenir. À la fois sur le terrain du digital et du physique, Baco accompagne labels et artistes dans leurs projets : stratégie de sortie, pitch auprès des playlists éditoriales, mais aussi présence dans les bacs, négociation avec les enseignes, fabrication, stockage et logistique sur mesure. Baco se veut être un partenaire engagé, attentif et passionné, qui place la sincérité au cœur de ses actions et l’indépendance comme moteur de son évolution. Ici, chaque album est porté avec la même énergie, qu’il s’agisse de conquérir les plateformes en ligne ou de trouver sa place dans les rayons des disquaires. Baco Distribution s’inscrit dans l’activité de Baco Music qui travaille à 360° auprès des labels et artistes (Label, Studio, Booking, Distribution, Edition).








C’est dans le sillage de Danakil, groupe phare du reggae français, que naît Baco Distribution en 2016 (le label est né, lui, en 2011). À l’initiative de Mathieu Dassieu, membre du groupe Danakil, la structure est pensée pour accompagner les artistes de façon indépendante et humaine. Très vite, Yannick le rejoint au démarrage, apportant son expérience du commerce de grande distribution pour structurer et poser des bases solides à cette nouvelle aventure. En 2020, Annabelle vient renforcer l’équipe en pleine période de confinement. Attirée par l’énergie et les projets artistiques portés par Baco, elle prend la tête du pôle digital et en fait un véritable levier de croissance.
« L’adaptabilité, c’est notre force. On sait prendre des risques, même quand ce n’est pas évident sur le papier. Quand je suis arrivée en 2020, nous n’étions que deux sur le digital. Aujourd’hui, nous sommes cinq, et cette croissance a permis de développer autant la distribution physique que digitale. » — Annabelle.
Plus de 3 000 références au compteur et un spectre musical qui va du reggae à l’électro, en passant par la chanson, le rap français, la soul, le funk, le rock indé, le jazz ou encore la pop.
« Avec Mathieu [Dassieu], on est parti d’une feuille blanche. Aujourd’hui, nous sommes une équipe d’une douzaine de personnes, et le catalogue a pris une dimension internationale. Au départ centré sur Baco, il s’ouvre désormais à plus de 200 labels et à des artistes venus du monde entier. » — Yannick
Un virage qui permet à Baco Distribution de faire rayonner des légendes comme Clinton Fearon ou Groundation, mais aussi des talents hexagonaux et des pays voisins tels que Peet, L.E.J., Trois Cafés Gourmands, Yoshi Di Original ou Magyd Cherfi.
Chez Baco Distribution, le digital et le physique avancent main dans la main. Là où certains distributeurs se spécialisent dans un seul domaine, la force de la maison réside justement dans cette complémentarité.
« Il y a chez nous une vraie expertise sur le physique, enrichie par l’expérience commerciale de Yannick dans un autre secteur. Et c’est un atout précieux pour accompagner les labels dans la musique », explique Annabelle.
Un double savoir-faire qui séduit les artistes comme les labels. « C’est beaucoup plus simple pour eux de gérer leur distribution physique et digitale avec le même interlocuteur. Cela nous permet aussi d’offrir un suivi plus cohérent et plus global », poursuit-elle.
Concrètement, ce lien permanent entre les deux volets se traduit par des opérations croisées, où une action menée en digital peut s’appuyer sur une campagne physique — par exemple via la boutique en ligne de Baco. « On ne compte plus le nombre de fois où l’on s’appelle dans la semaine avec Yannick », sourit-elle.
Un binôme soudé qui fait de cette double compétence un des atouts majeurs de Baco Distribution.
Être distributeur indépendant, c’est conjuguer passion et persévérance face à un marché en constante mutation.
« Sur le physique, on observe une vraie expansion du vinyle, qui retrouve une place de choix. À l’inverse, le marché du CD continue de se contracter. Il y a toujours une demande, mais elle reste fragilisée par des évolutions structurelles, comme la disparition des autoradios dans les voitures », explique Yannick.
Côté digital, les enjeux sont tout aussi réels. « Nous n’avons évidemment pas les mêmes moyens financiers que les majors. La question de la découvrabilité est centrale : comment donner de la visibilité à nos artistes dans un flot continu de sorties ? Chaque changement sur les plateformes de streaming a des répercussions directes sur nous, souvent plus marquées chez les indépendants », souligne Annabelle.
Malgré ces obstacles, l’indépendance reste une force. Elle permet d’accompagner les projets en développement avec sincérité et proximité, de porter des catalogues diversifiés et de défendre des choix artistiques avant tout.
La trajectoire de Peet illustre parfaitement la stratégie de développement de Baco Distribution. Ce rappeur belge, repéré en 2022 grâce à la recommandation d’un contact, a d’abord rejoint la structure pour la distribution digitale de son album Todo Bien (sorti en 2023). Le succès de cette première collaboration a été un déclic.
« Il y a eu un véritable crush, à la fois pour son univers musical et pour le potentiel de développement que nous percevions », raconte Annabelle. Forts de cette première expérience positive, l’artiste et son entourage ont souhaité approfondir le partenariat. Lors de la préparation de son projet suivant, leur premier réflexe n’a pas été de démarcher ailleurs, mais de revenir vers Baco, conscients de la richesse de ses pôles complémentaires.
De la distribution digitale, Peet est ainsi passé à une collaboration globale : label, booking et éditions, pour un accompagnement 360°. Une stratégie qui a porté ses fruits : son dernier album s’est rapidement hissé dans les tops à sa sortie, confirmant l’intuition initiale.
Au-delà de l’exemple de Peet, cette success story illustre l’ambition de Baco Music : créer des passerelles entre ses expertises et offrir aux artistes un développement complet.
La stratégie autour de l’album À demain, sorti en 2024, a été pensée étape par étape. L’idée : installer Peet durablement sur la scène francophone tout en élargissant son audience. Cela s’est traduit par une mise en avant digitale forte — placement en playlists, campagnes ciblées, analyse continue des statistiques — mais aussi par une présence physique travaillée, notamment avec des opérations dédiées en magasin et un accent particulier sur le vinyle. L’approche reposait avant tout sur la proximité avec l’artiste et son équipe, afin d’adapter chaque action à son univers et à son public.
Le succès a été au rendez-vous : l’album a trouvé son public et s’est rapidement hissé dans les tops, soutenu par de belles ventes en digital comme en physique. Et l’élan continue : en juin 2025, Peet a enflammé la Cigale et y a enregistré un album live, déjà disponible en digital et désormais en vinyle, pour prolonger la rencontre avec ses fans.
Chez Baco Distribution, l’indépendance se vit au quotidien. « Nos patrons sont des artistes eux-mêmes », confie Annabelle. Et c’est sans doute là que réside une partie de la singularité de la maison : la compréhension des labels et des musicien·nes ne vient pas que des chiffres ou des outils, mais d’une expérience vécue sur scène, en studio, sur la route.
Cette approche humaine se retrouve dans chaque projet. Lorsqu’un label ou un artiste frappe à la porte, il sait qu’il ne trouvera pas une plateforme impersonnelle, mais une équipe réactive et passionnée, composée d’une douzaine de personnes en distribution et de plus de 35 au sein de Baco Music au global. Chaque projet peut ainsi trouver la combinaison adaptée : distribution seule, distribution et booking, distribution et édition, ou encore l’accompagnement complet en 360°. C’est cette alchimie — humanité, savoir-faire et agilité — qui fait de Baco Distribution un acteur reconnu et apprécié dans le paysage des indépendants.
L’implication de Baco dans la FÉLIN n’est pas un hasard. Mathieu Dassieu, CEO de Baco Music, en a d’ailleurs été président pendant deux mandats. Une expérience qui illustre bien la conviction profonde de la maison : c’est collectivement que les indépendants peuvent peser sur les grandes évolutions du secteur.
« Aujourd’hui, l’enjeu, c’est moins de subir que de chercher ensemble des solutions », confie Yannick. “Longtemps perçue comme une structure un peu lointaine, la FÉLIN s’est imposée pour eux comme un partenaire précieux, capable de fédérer les énergies et d’offrir un cadre de concertation inédit”.
Parmi les atouts soulignés : la veille juridique, essentielle dans un secteur où les évolutions réglementaires se succèdent à vive allure. « On n’a pas toujours le temps de suivre tout ce qui se passe. La FÉLIN nous alerte, diffuse l’information et ouvre le débat entre distributeurs. »
Un exemple concret : le programme ReDisco, qui a permis d’unifier les efforts de recyclage des invendus. « Avant, chacun faisait comme il pouvait dans son coin. Aujourd’hui, la FÉLIN coordonne, centralise et nous fait bénéficier d’économies d’échelle. Le résultat ? Une filière plus solidaire, plus durable, et bientôt, l’espoir du re-vinyle. »
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