DROIT
Le streaming est illégal mais impuni conclut le Nouvel Observateur. Me Eolas interrogé précise : « Il est impossible de repérer les internautes qui s’adonnent au streaming parce que l’internaute se connecte directement à un site souvent hébergé à l’étranger. Pour lutter contre le streaming de fichiers protégés, la seule façon est de s’attaquer à la source à savoir les sites web diffuseurs ». Quant à L’Hadopi elle conclut dans sa FAQ : « Aucun mode de diffusion n’est en soi légal ou illégal, la technologie est neutre, c’est l’utilisation que certaines personnes font de ces technologies qui peut être illégale. »
Le blocage de sites Internet dur à mettre en œuvre et coûteux. Les Échos rappellent que « La loi de confiance dans l’économie numérique permet en effet aux ayants droit de demander le blocage d’un site qui ne respecterait pas le droit d’auteur. Une possibilité méconnue et qui n’a jamais été mise en œuvre, la procédure devant passer par un juge et pouvant se révéler longue. » Benoît Tabaka juriste et directeur juridique de PriceMinister analyse : « comme toute mesure technique, elle n’est pas efficace à 100 %. Dans l’esprit des législateurs, comme pour Hadopi, il s’agit plus de toucher la masse, les 80 à 90 % de gens qui ne vont pas tenter de contourner le blocage car c’est trop compliqué. »
HADOPI
Le label PUR d’Hadopi ne saurait être attribué qu’au contenu musical d’iTunes. Numerama rapporte les atermoiements de la plate-forme d’Apple qui aimerait bien propager cette affiliation à ses services de VOD. Numerama analyse en outre « qu’Apple s’est contenté de faire labelliser son offre musicale pour continuer à bénéficier de la Carte Musique Jeune, dont il accepte l’utilisation y compris pour acheter des applications pour iPhone. Le ministère de la Culture et l’Hadopi estiment en effet qu’il faudra associer les deux dispositifs ».
ÉCO NUMÉRIQUE
Le service de streaming Turntable.fm limité aux USA, nouveau buzz présenté par ElectronLibre qui permet de faire le DJ dans une room thématique. Si l’on en croit le commentaire d’un article consacré au sujet sur virginieberger.com, le service pourrait faire son apparition en France grâce à la « mise en gestion collective du webcasting et webcasting semi-interactif proposée par l’Adami ».