1. Comment s’est créé ton label, dans une industrie musicale en bouleversement ?
Mon label de production et d’édition est née lors de mes vacances en Thaïlande devant une plage idyllique sur la terrasse d’un bungalow resort qui s’appelait Highlife. A mon retour, lors des Rencontres Trans Musicales de Rennes en 2011, le directeur de La Cartonnerie de Reims, à cette époque Gérald Chabaud, m’a offert son soutien et proposer d’intégrer la pépinière d’entreprise culturelle qu’il était alors en train d’impulser pour le développement d'acteurs culturels locaux sur le territoire de la Marne. A ce moment la, je ne prêtais pas attention aux bouleversements de cette industrie. La musique que nous produisons étant une musique dite «de niche», sur le marché français, celle-ci passe inaperçue ou presque (hélas). L’impacte des changements dus à la crise de l’industrie du disque n’a pas conditionné de stratégie particulière pour la structuration de notre label. Naturellement, celui-ci est ancré dans l’air du digital, avec un public qui écoute, achète et consomme la musique de façon digitale. Notre façon de nous structurer, produire, communiquer et vendre en est de même. Néanmoins, nous prêtons sans cesse attention à l’évolution de notre secteur et nous prévoyons une nouvelle transition numérique en ce moment même au sein de notre label.